On connaît plus ou moins tous Ousmane Makaveli, blogueur, autodidacte photographe et professionnel de la communication digitale ; un vrai passionné de la technologie. Il est connu pour partager ses prouesses de clichés de ses escapades citadines ou rurales qui sont d’une beauté et d’une justesse sans nom. Il nous fait voir sa manière de voir la vie à travers l’objectif et aujourd’hui plus que jamais à travers l’Intelligence Artificielle. Cette dernière, grâce à des outils générateurs de visuels, de vidéos ou de textes, propose des contenus irréels si réalistes qu’on en confondrait réalité et fiction. Voici des outils qui font on ne peut plus « jaser » sur les RS quant à sa « probable capacité » de faire disparaître nos amis les photographes ou d’autres métiers dont l’IA s’accapare de jour en jour.
Qu’en-pense-t-il ? Interview.
- Comment définis-tu l’IA et quel usage en fais-tu ?
L’IA (Intelligence Artificielle) est une programmation informatique qui vise à simuler ou reproduire des comportements humains intelligents. Cela inclut la capacité de percevoir et d’analyser l’environnement, de prendre des décisions et d’apprendre de nouvelles choses.
J’utilise les outils d’intelligence artificielle pour :
- écrire des présentations, des formations, répondre à des appels d’offres, des campagnes de communication, et tout ce qui concerne la rédaction. L’IA me corrige, me relit et réécrit mes textes.
- stimuler ma créativité en explorant les concepts et les mouvements artistiques, ce qui s’avère efficace lors des séances de brainstorming.
- améliorer mon flux de travail en déléguant à l’IA ce qu’elle peut faire rapidement et efficacement, surtout les tâches répétitives, ce qui me fait gagner du temps et de l’énergie.
L’IA évolue rapidement, stimulant ainsi notre désir d’apprendre davantage et de nous améliorer.
2. En tant que photographe professionnel, quelle est l’importance de l’IA ?
Les premiers appareils photos étaient fondamentalement différents de ceux que nous avons aujourd’hui. Ils étaient souvent encombrants, lents et nécessitaient une connaissance approfondie de la photographie pour produire des images de qualité.
En revanche, les appareils photos modernes sont dotés de technologies avancées, comme l’IA de reconnaissance d’image, qui permettent aux utilisateurs de prendre des photos de qualité professionnelle sans nécessiter des années de formation.
Les logiciels de retouche et de traitement d’images ont également évolué de manière spectaculaire grâce à l’intégration de l’IA. Les photographes peuvent désormais réaliser des modifications rapidement et facilement, avec des fonctionnalités avancées comme l’amélioration des couleurs, la suppression des imperfections et la correction des défauts optiques. Ces outils sont devenus des éléments clés de la pratique photographique, permettant aux photographes de créer des images de qualité professionnelle avec une facilité inégalée.
3. Ce service n’est-il pas un danger pour le métier de la photographie, dans le sens où il pourrait le faire totalement disparaître dans l’avenir ?
Les outils ne sont que des outils. L’être humain restera toujours indispensable dans l’art. Le danger réside dans la paresse et le contentement. Il faut toujours avoir faim, toujours vouloir faire plus et, aujourd’hui, faire plus que les machines. Si cela fait peur, ça nous pousse à aller plus loin dans la création en tant qu’humain aussi.
4. Votre dernier mot concernant l’utilisation de l’AI ?
Il est vrai que les avancées technologiques doivent être abordées avec prudence et que les risques doivent être pris en compte. Toutefois, en encourageant les populations à adopter ces technologies, nous pouvons aider nos politiques à mettre en place des mesures pour les réglementer et protéger les populations.
Dans cette optique, il est important que les gouvernements, les entreprises et les universités travaillent ensemble pour développer les compétences nécessaires en matière d’IA, renforcer les infrastructures et les politiques, et encourager la collaboration entre les secteurs public et privé.
En fin de compte, l’adoption responsable et éthique des IA en Afrique peut être un catalyseur essentiel pour la croissance économique et le développement social dans la région, tout en veillant à ce que ces technologies soient utilisées de manière responsable pour le bénéfice de tous.