Si la réussite au baccalauréat est considérée aujourd’hui comme l’une des épreuves les plus difficiles de la vie scolaire, choisir une filière à l’université n’est pas non plus une chose facile pour les bacheliers. Sûrement, votre choix d’aujourd’hui vous rattrapera dans les 3, 4 et 5 années à venir. Alors il faut bien réfléchir avant d’opter pour une telle ou telle filière. Moussa dit Ora Diawara, coach en développement personnel et leader d’association, nous livre quelques conseils pour mieux choisir sa filière universitaire.

1. Se renseigner auprès des personnes ressources

À priori, le néo- bachelier doit se renseigner auprès des personnes ressources. Il faut comprendre que les « personnes ressources » ne sont pas forcément les Personnes « DE »  Ressources. Elles ne sont pas forcément vos grands frères et grandes sœurs qui font l’université ou du moins sont diplômés. Si par hasard vous consultez des  parents qui n’ont aucune idée sur les outils et les préalables de l’orientation post- secondaire, ces derniers peuvent facilement vous dire de choisir leurs filières de formation même si certains  regrettent leur choix. Pour preuve, il n’est pas rare d’entendre certains dire : « Je regrette de choisir telle filière mais c’est mon grand frère qui a inspiré mon choix. »

2. Choisir le métier qui vous passionne

Il faut identifier le métier qui vous passionne et choisir une filière qui est susceptible de vous conduire vers ce métier. 

3. Se préparer 

Il faut se préparer mentalement et même financièrement. Les coûts liés aux transports, documentations… ne sont pas à négliger.  Mais dans un contexte malien et africain, certains s’y jettent sans aucun moyen financier et arrivent à relever le défi. 

4. Les TIC, le bon deal

Les filières technologiques sont les mieux sollicitées dans le monde du travail aujourd’hui. Même si vous n’êtes pas passionnés par les métiers technologiques, vous devez apprendre les outils des TIC, car peu importe votre futur métier, vous en aurez besoin tôt ou tard. Les formations payantes et gratuites ou à coût très réduit sont données par certaines organisations, cabinets de formation ou autres.

5. Le choix de tout le monde n’est pas forcément le meilleur

Si la finalité des études universitaires étant l’insertion socioéconomique de l’étudiant, il faut noter que certaines filières sont peu connues du grand public mais ont un fort taux d’employabilité. Aussi, les futures étudiants doivent comprendre que tout le monde n’est pas obligé de travailler dans un bureau. 

La réalité du 21è siècle est qu’aucune filière ou université ne garantit à 100% une employabilité. C’est pourquoi il est conseillé aux futurs étudiants de privilégier les filières ou ils pourraient avoir des compétences transversales. L’étudiant à l’université doit comprendre que l’apprentissage ne se limite pas aux cours magistraux enseignés dans les amphithéâtres. Il arrive souvent même qu’il ait un grand fossé entre les cours théoriques enseignés et la pratique même du métier. L’exemple frappant est le métier du journalisme aujourd’hui. Les journalistes les plus réputés ne sont pas forcément ceux qui ont fréquenté les écoles du journalisme et de communication au début mais ceux-là qui ont eu la passion du métier et qui se sont donnés les moyens d’apprendre au fur et à mesure.