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8 mars 2022

Imaginez un monde où il y a l’équité entre les hommes et les femmes. Ce monde où il n’y a pas d’injustice, Imaginez un monde où il y a l’équité entre les hommes et les femmes. Ce monde où il n’y a pas d’injustice, où les filles peuvent aller à l’école facilement. Ce monde où les femmes peuvent choisir leur destin. Décider de ne pas être mariées de force ou d’être excisées. Imaginez ce monde où les jeunes filles peuvent étudier tout ce qu’elles veulent et s’exprimer sans que leur intelligence ne soit diminuée.

Je suis Nabou Fall, chef d’entreprise, maman, coach, écrivaine, entrepreneure & philanthrope. Et je rêve d’un monde plus égalitaire, plus équitable. Un monde où la jeune fille ou la femme peut s’exprimer et vivre sa vie en toute liberté et surtout s’éduquer en toute indépendance. Ce qui lui permettra d’être autonome financièrement et développer ses activités ; et surtout éduquer ses enfants de façon à ce que eux aussi puissent contribuer positivement au développement du continent.

Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné ?

C’est le conseil que ma mère m’a donné : « Ton premier mari c’est ton travail ». C’est l’un des meilleurs conseils qu’on m’ait donné de toute mon existence. Et un autre qui n’est pas un conseil mais une citation que j’aime beaucoup : « Sois toi-même, tous les autres sont déjà pris »- Oscar Wilde. Une autre citation que j’aime beaucoup également : « Les gens n’oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir »-Maya Angelou. Ces conseils constituent pour moi des kits de vie.

Quel idéal féminin vouliez-vous voir atteindre les jeunes femmes d’aujourd’hui ?

Je voudrais juste que les jeunes femmes soient autonomes. Qu’elles puissent choisir et surtout qu’elles puissent s’émanciper et s’affranchir du regard des autres ; D’arrêter de penser qu’une femme qui n’a pas d’enfant est une femme qui a échoué ; qu’une femme qui n’est pas de marie est une femme qui a échoué ; qu’une femme qui ne correspond pas aux standards de la société est une femme qui a échoué. L’idéal féminin pour moi, c’est la femme qui assume ses choix et décide de faire ce qui la motive, ce qui la passionne en toute indépendance.

8 mars, à votre avis quel combat les femmes devraient mener aujourd’hui pour prétendre une émancipation complète ?

Je pense que les femmes devraient s’intéresser aux droits des femmes : savoir quel est l’état des droits des femmes et des droits autour des violences faites aux femmes. Par exemple au Mali, c’est très important de savoir comment peut-on faire avancer cet agenda. Dans les textes, savoir comment peut-on contribuer à élaborer un plaidoyer pour que les femmes aient plus d’autonomie dans leurs activités. Les jeunes doivent véritablement s’intéresser aux droits des femmes en tant que texte de loi. Avoir une influence sur les instances de décision afin que les textes de loi puissent être plus en faveur de l’émancipation de la femme, de son développement et de son épanouissement.

Quelle femme vous inspire le plus et quel hommage lui rendriez-vous dans le cadre du 8 mars ?

La femme qui m’inspire le plus, ce sont les femmes de ma famille.  Je suis issue d’une famille de femmes très battantes et très courageuses. Donc, je ne peux que rendre hommage à ma mère qui a été veuve très jeune, qui m’a élevée seule et qui s’est battue pour que je sois aujourd’hui la personne que je suis. Je ne peux pas rendre hommage à une autre femme que celle qui m’a construite, éduquée, accompagnée, motivée, inspirée et qui s’est battue pour que je puisse avoir les outils pour être une femme autonome, indépendante et émancipée. J’aimerais rendre hommage pas à une femme mais plutôt à des femmes. Notamment les femmes africaines rurales qui sont de véritables battantes. Elles se lèvent à l’aube pour aller aux champs, puiser de l’eau. Ces femmes qui vivent encore dans des conditions très difficiles m’inspirent tous les jours. A chaque fois que je veux me plaindre, je me rends compte que je suis privilégiée. Ces femmes sont une inspiration pour moi. Elle me donne de la force chaque jour.  Ces mamans que je rencontre qui vont très tôt au marché, acheter de la marchandise en gros et rentrer le soir avec un grand bol sur la tête, un enfant au dos, un enfant dans les bras…Ce sont ces femmes-là qui me donnent la force de continuer à faire ce que je fais. Mon engagement c’est leur donner les moyens de s’en sortir afin qu’elle soit fière d’être une femme africaine

Aïssata Keïta

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